Variétés de surcharge sur les premières émission de la Réunion

En 1860 et comme dans toutes les anciennes colonies, la Réunion reçoit les timbres-poste au type Aigle. Inaugurées en Nouvelle Calédonie en 1881, les surcharges sur les timbres des émissions générales des colonies fleurissent les années suivantes.

Fin 1885, il semble y avoir un manque de timbres à 5c, 10c et 25c sur l’Ile de la Réunion, le 19 décembre 1885 un arrêté du Gouverneur prescrit donc de surcharger 300000 timbres restant inutilisés : à 30c Napoléon, 40c Aigle, 40c Cérès et 40c Sage. Un autre arrêté du 20 mai 1886 permit la production de 80000 timbres à 5c et 20c à partir des stocks de 30c Sage.

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Marque triangulaire de Nouvelle-Calédonie

Nous voyons régulièrement en vente et à l’expertise cette marque postale de Nouvelle-Calédonie. Cataloguée dans Yvert 1936, elle a disparue depuis. En service pendant 2 courtes périodes pour pallier le manque de timbres-poste, elle n’est pas très rare.
Il n’y a aucune information officielle sur la naissance de cette marque et on ne peut que constater son existence sur les lettres à destination de l’extérieur de la colonie.
Nous pouvons honnêtement nous demander le bien-fondé de son existence puisque les lettres sont toutes frappées, en plus, du petit cachet PD encadré normalement utilisé pour ce type de courriers affranchi en timbres ou payé en numéraires. Force est de constater qu’il a été utilisé et accepté par l’administration locale.
Ces cachets ont faits couler beaucoup d’encre, un ou plusieurs cachets, périodes d’utilisation, réutilisations fantaisistes, faux …
Faisons simple : il y a un seul et unique cachet à Nouméa, qui a subi quelques aléas, essentiellement 1 cassure en bas à droite entre le 16 et 20 mars 1877.

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Nouvelle Calédonie, surcharges diagonales

Le 24 juin 1892, le Directeur de l’intérieur prend, au nom du Gouverneur E. Laffon, un arrêté n° 88 « prescrivant l’impression des mots NOUVELLE-CALEDONIE sur les timbres-poste de la Colonie ».
Cet arrêté est basé sur la dépêche ministérielle du 1er décembre 1891 concernant l’adoption pour les colonies de nouveaux types de timbres-poste. Cette décision est à l’origine de nombre de surcharges aux Colonies françaises.
C’est également l’acte de naissance officiel des timbres qui nous intéressent ici …

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Et 110 ans plus tard …

Intéressons-nous aujourd’hui aux premiers timbres gravés de la Côte des Somalis, plus particulièrement à la représentation de cette jolie mosquée. Ils sont imprimés à partir de 1902 par Chardon à Paris en feuilles de 100 pour les petits formats.

Lors d’une récente vente aux enchères, il fut proposé le lot « 1903 40c les plaques d’impression en cuivre d’origine pour le centre seulement et le cadre seulement, inhabituel et rare Estimate: 1’000 EUR ». Qu’en est-il exactement ?

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Jules Herman, Chaville

Jules Herman, habitant Chaville, est passé à la postérité dans le petit monde de la philatélie essentiellement pour deux de ses activités.
La première activité, celle qui l’a fait connaître du grand public, c’est la commercialisation de la pochette « Phila ». Sa naissance est annoncée dans l’Écho de la Timbrologie en 1915, page 116. Elle y est qualifiée d « Enveloppe diaphane » et décrite en détail.
Elle ne sera « baptisée » pochette « PHILA » par son inventeur dans le courant de la même année ainsi que nous l’apprend ce même journal. …

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Epreuves, essais…Falsifications !

Régulièrement, des collectionneurs me soumettent à l’expertise des essais ou des épreuves qui ne sont que des falsifications. Ce genre de productions assez récentes est souvent offert sur les sites de ventes.

Parfois les prix sont très bas, et les falsifications présentées comme étant de copies, d’autres fois les prix demandés sont assez élevés. Dans les deux cas ce sont les vendeurs qui sont gagnants, les acheteurs toujours perdants ; les faux n’ont aucune valeur. Les frais engagés par les fabricants sont minimes eu égard à leurs bénéfices.

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Couleurs

L’EXPERTISE consiste à déterminer précisément l’état civil d’un timbre: son numéro suivant un catalogue, son état, sa couleur, son authenticité.
Ce sont les éléments qui caractérisent un timbre.

Les collectionneurs ont certains moyens pour établir le numéro d’un timbre. C’est parfois plus délicat pour l’authenticité malgré la documentation dont ils peuvent disposer. Mais souvent un peu d’observation et du bon sens suffisent pour éliminer certaines falsifications.

En ce qui concerne la couleur les philatélistes sont complètement désarmés. Les appellations varient suivant les catalogues et les ouvrages, elles ne correspondent à aucune de celles employées dans la vie courante. Si on se réfère à des répertoires établis pour d’autres disciplines cela ne fait qu’ajouter à la confusion. Tout cela ne serait pas bien
grave si la couleur d’un timbre n’avait pas parfois une telle incidence sur sa valeur.

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Les 1 Franc taxe type Duval

Contrairement aux chiffres-taxe carrés qui furent imprimés par l’Imprimerie Nationale, les chiffres-taxe au type Duval, du nom du dessinateur, sont imprimés par l’Atelier des Timbres-Poste, boulevard Brune à Paris. Ils sont imprimés sur les mêmes presses, avec le même papier et dentelés de la même façon que les timbres-poste français.

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DESPERATI, une famille de faussaires.

Il s’est écrit des milliers de lignes sur Jean Sperati. Même les plus récentes œuvres passent sous silence ou éludent des faits qui ont été de notoriété publique mais oubliés. Il y a plus de trente ans, dès la première édition de « Faux et Truqués », je donnais quelques éléments montrant que la carrière de Sperati avait commencé bien plus tôt que la plupart des philatélistes le pensaient. Des documents datés et incontestables mettent en évidence la longue carrière de faussaire et d’escroc de Sperati et de sa famille.

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