Quelques variétés de couleur …

Les collectionneurs sont friands de ce qu’ils appellent « variété », particulièrement celles qui sont spectaculaires, faciles à reconnaître et qui sont cotées dans les catalogues. Ils se précipitent aussi sur toutes nouveautés en la matière, n’hésitant pas à les payer fort cher en escomptant des plus values futures.
Malheureusement nombre de ces variétés, et particulièrement un grand nombre de celles offertes sur les sites d’enchères, ne sont que des falsifications ….

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Surcharges

Les surcharges sont des mentions apposées soit lors de l’émission (Congrès de Bordeaux, Caisse d’Amortissement 1 etc.) soit après l’émission, par l’Administration des Postes ou une personne habilitée.

Elles indiquent un changement d’utilisation, de régime politique, de valeur, d’usage, de monnaie; elles célèbrent un événement ou un anniversaire, ou sont simplement une marque de sécurité. …

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Fausses oblitérations anciennes

A la fin du XIXème siècle, nombre de collectionneurs recherchaient les timbres oblitérés ; ne s’intéressant pas aux timbres neufs, soit en raison de leur coût, soit considérant qu’un timbre doit avoir servi pour être digne de figurer dans leurs collections. A l’époque on décollait systématiquement les timbres des lettres pour pouvoir les mettre dans les albums. Il y avait un peu plus d’une centaine de timbres français et quelques centaines des colonies françaises, malgré l’apparition de surcharges.
La presse philatélique est remplie d’annonces commerciales proposant des timbres de tous pays. Mais les collectionneurs se méfient de ces offres provenant de pays exotiques, ils n’étaient pas certains de recevoir les timbres après les avoir payés, et encore moins assurés de leur authenticité. Tout négociant important, ou qui croyait l’être, avait sa revue ou son catalogue, si ce n’est les deux, c’était le meilleur moyen pour proposer des timbres à ses clients collectionneurs.

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Réimpressions chinoises ?

Tout le monde sait depuis bien longtemps que les premières émissions de la République Populaire de Chine de 1949 à 1955 ont fait l’objet de retirages (on parle souvent de réimpressions) et que les tirages originaux sont excessivement difficiles à trouver en Europe, il semblerait surtout que ces originaux ne soient jamais parvenus jusqu’à nous, à de rares exceptions près.

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Faux dessins de France et d’ailleurs…

J’ai découvert ce genre de faux dessins il y a plusieurs dizaines d’années. Après que l’on m’ ait demandé d’expertiser plusieurs dessins de timbres français, en 1977, j’ai écrit un article dans «Le Monde des philatélistes» (n ° 300, juillet-août 1977) . Depuis j’ai vu ce genre de faux dessins de temps en temps, lors de ventes aux enchères, dans des collections ou dans mon bureau lorsqu’un philatéliste me demandait mon avis.
Je pense qu’il existe plusieurs dizaines de contrefaçons différentes, fabriquées par le même faussaire. J’ai vu des dessins pour des timbres français, autrichiens, grecs, américains, espagnols et néerlandais. Je crains qu’il y en ait aussi pour d’autres pays …

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Couleurs

L’EXPERTISE consiste à déterminer précisément l’état civil d’un timbre: son numéro suivant un catalogue, son état, sa couleur, son authenticité.
Ce sont les éléments qui caractérisent un timbre.

Les collectionneurs ont certains moyens pour établir le numéro d’un timbre. C’est parfois plus délicat pour l’authenticité malgré la documentation dont ils peuvent disposer. Mais souvent un peu d’observation et du bon sens suffisent pour éliminer certaines falsifications.

En ce qui concerne la couleur les philatélistes sont complètement désarmés. Les appellations varient suivant les catalogues et les ouvrages, elles ne correspondent à aucune de celles employées dans la vie courante. Si on se réfère à des répertoires établis pour d’autres disciplines cela ne fait qu’ajouter à la confusion. Tout cela ne serait pas bien
grave si la couleur d’un timbre n’avait pas parfois une telle incidence sur sa valeur.

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DESPERATI, une famille de faussaires.

Il s’est écrit des milliers de lignes sur Jean Sperati. Même les plus récentes œuvres passent sous silence ou éludent des faits qui ont été de notoriété publique mais oubliés. Il y a plus de trente ans, dès la première édition de « Faux et Truqués », je donnais quelques éléments montrant que la carrière de Sperati avait commencé bien plus tôt que la plupart des philatélistes le pensaient. Des documents datés et incontestables mettent en évidence la longue carrière de faussaire et d’escroc de Sperati et de sa famille.

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