A la fin du XIXème siècle, nombre de collectionneurs recherchaient les timbres oblitérés ; ne s’intéressant pas aux timbres neufs, soit en raison de leur coût, soit considérant qu’un timbre doit avoir servi pour être digne de figurer dans leurs collections. A l’époque on décollait systématiquement les timbres des lettres pour pouvoir les mettre dans les albums. Il y avait un peu plus d’une centaine de timbres français et quelques centaines des colonies françaises, malgré l’apparition de surcharges.
La presse philatélique est remplie d’annonces commerciales proposant des timbres de tous pays. Mais les collectionneurs se méfient de ces offres provenant de pays exotiques, ils n’étaient pas certains de recevoir les timbres après les avoir payés, et encore moins assurés de leur authenticité. Tout négociant important, ou qui croyait l’être, avait sa revue ou son catalogue, si ce n’est les deux, c’était le meilleur moyen pour proposer des timbres à ses clients collectionneurs.