Le 25c Semeuse camée de 1907

Il est vain d’étudier en quelques pages ce timbre qui a fait l’objet de nombreux articles et à qui sont consacrées près de cent pages dans l’ouvrage de référence « Les Timbres-Poste au Type Semeuse camée de 1907 », de Jean Storch et Robert Françon. Les spécialistes comprendront donc qu’il me soit impossible d’en détailler ici toutes les particularités.
J’espère que ces lignes donneront envie à des philatélistes de se lancer dans la recherche des divers aspects de ce timbre passionnant. Les multiples emplois de cette valeur ne sont pas présentés ici, les tarifs seront les guides des chercheurs.

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Réimpression de 1862-1863

Réimpression : définition du Dictionnaire Philatélique et Postal, AdP, AEPP, 1999 :
Tirage, effectué avec le matériel d’impression d’origine, de timbres dont la fabrication a été arrêtée et qui ne sont pas destinés à être vendus au public pour l’affranchissement des correspondances.

L’Histoire :

La Commission des Monnaies et Médailles est chargée de la fabrication des timbres-poste. Elle produit des feuilles de trois cents timbres, à partir de deux galvanos accouplés, qu’elle livre à l’Administration des Postes Celle-ci comptabilise les timbres en feuilles de cent cinquante, préalablement découpées.

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GC 5100 de Trébizonde

La collection des oblitérations des bureaux français au Levant a toujours été populaire. Dès la fin du XIX° siècle, les philatélistes recherchent ces oblitérations. Ils ne se privent pas de décoller les timbres des lettres ou de les découper ; c’est beaucoup plus facile à ranger dans les albums. C’est ce qui explique la grande différence de prix entre les timbres détachés et les lettres de ces établissements exotiques. C’est ce qui explique également la grande quantité de lettres truquées.
Aussi nombre de collectionneurs s’intéressent-t-ils aux oblitérations sur timbres détachés qui sont beaucoup moins onéreuses et pour lesquelles on peut se montrer plus exigeant sur la qualité.

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GC 1182 La Couronne, Charente

Voilà une splendide lettre, affranchie à 25 c en avril 1872, une belle combinaison d’affranchissement « tout Bordeaux » toujours appréciée des amateurs. Les timbres sont bien margés, la lettre propre, les oblitérations bien marquées et bien lisibles. En deux mots : une belle pièce, dont tout collectionneur rêve.
Malheureusement, je suis souvent un « briseur de rêves » Lorsqu’elle m’a été soumise à l’expertise, j’ai commencé par examiner les oblitérations.

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Quand les coqs auront des dents

Les variétés spectaculaires ont toujours étés très recherchées. Celle-ci est un bloc de 4 timbres préoblitérés au type Coq de 1957, le piquage étant « à cheval », cet intervalle dentelé est très esthétique.
Ce 5F préo a été tiré à plus de 135 millions d’exemplaires du 1/7/58 au 4/12/58 en typographie rotative. En impression rotative, la dentelure se fait juste après l’impression du timbre et avant de massicoter en feuilles.
Un décalage entre l’impression et la dentelure est possible, décalage vertical ou horizontal dépendant du sens d’impression du timbre.

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Les faux Merson dits de Forbin

On peut se demander pourquoi des faussaires aussi habiles ont fabriqué vers 1912 des timbres au type Merson de métropole et de bureaux français à l’étranger et pourquoi ils ont scrupuleusement apposé sur chacun d’eux une oblitération plus ou moins lisible.

Il faut savoir qu’à l’époque le 5 fr Merson de France oblitéré est recherché. Il semble qu’à partir de 1902 ce timbre devienne rare, tous les bureaux de Poste n’en sont pas approvisionnés, les collectionneurs répugnent à dépenser 5 fr pour un timbre neuf, il y a donc une forte demande pour ce timbre oblitéré. La loi est très sévère pour la contrefaçon de timbres neufs, elle est beaucoup plus indulgente pour la falsification de timbres oblitérés. Les fortes valeurs de Bureaux français à l’étranger utilisées ne sont pas communes ; il faut les faire venir, ce qui en renchérit le coût.

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Jules Herman, Chaville

Jules Herman, habitant Chaville, est passé à la postérité dans le petit monde de la philatélie essentiellement pour deux de ses activités.
La première activité, celle qui l’a fait connaître du grand public, c’est la commercialisation de la pochette « Phila ». Sa naissance est annoncée dans l’Écho de la Timbrologie en 1915, page 116. Elle y est qualifiée d « Enveloppe diaphane » et décrite en détail.
Elle ne sera « baptisée » pochette « PHILA » par son inventeur dans le courant de la même année ainsi que nous l’apprend ce même journal. …

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Fausses oblitérations anciennes

A la fin du XIXème siècle, nombre de collectionneurs recherchaient les timbres oblitérés ; ne s’intéressant pas aux timbres neufs, soit en raison de leur coût, soit considérant qu’un timbre doit avoir servi pour être digne de figurer dans leurs collections. A l’époque on décollait systématiquement les timbres des lettres pour pouvoir les mettre dans les albums. Il y avait un peu plus d’une centaine de timbres français et quelques centaines des colonies françaises, malgré l’apparition de surcharges.
La presse philatélique est remplie d’annonces commerciales proposant des timbres de tous pays. Mais les collectionneurs se méfient de ces offres provenant de pays exotiques, ils n’étaient pas certains de recevoir les timbres après les avoir payés, et encore moins assurés de leur authenticité. Tout négociant important, ou qui croyait l’être, avait sa revue ou son catalogue, si ce n’est les deux, c’était le meilleur moyen pour proposer des timbres à ses clients collectionneurs.

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